FLEUR DE CADAVRE
Trois lettres qui toutes se terminent par la même phrase énigmatique, vont bouleverser la vie d’Héloïse Kardan et l’obliger à renouer avec un passé qu’elle pensait révolu.
Héloïse Kardan jeune journaliste d’investigations, spécialisée dans les sujets de société est sur la sellette (abusée par un informateur elle a écrit un article contenant des informations non vérifiées qui se sont révélées fausses mettant son journal en porte à faux), lorsqu’elle reçoit la première, mystérieuse, missive. Son auteure, Anna Kiel est une criminelle activement recherchée par la police de Copenhague .Trois ans auparavant, elle a assassiné, en l’égorgeant, un avocat de 37 ans, héritier d’une riche famille danoise. Pourquoi une telle violence se demande l’inspecteur chargé de l’enquête ? Mais surtout pourquoi s’être identifié sans équivoque au sortir de la scène de crime, « couverte de sang des pieds à la tête » en regardant «tranquillement » l’objectif d’ une caméra de surveillance ? Comme un défi, mais lancé à qui ?
A priori, aucun rapport entre ces deux femmes, mais certains détails contenus dans ces lettres sont troublant pour ne pas dire intimes. Héloïse déterminée à comprendre se lance à la recherche d’informations sur les mobiles de ce crime. Mais comme le savent tous les lecteurs de bon roman policier, la vérité à un prix et le passé ne gagnent pas toujours à être remué.
De Anne Mette Hancock,
Traduit du danois par Caroline Berg,
Albin Michel, 2018,
380 pages.